Soirée au théâtre du Châtelet, projecteurs sur Ousmane Dembélé et ovation. Lundi, il a été couronné Ballon d’or 2025 après une « saison historique pour le PSG » pendant laquelle il a inscrit 35 buts et délivré 16 passes décisives. Le décor était planté : discours poignant, quelques larmes quand il a évoqué ses proches et sa maman qui l’a rejoint sur scène. Dembélé a résumé la cérémonie avec un mélange d’émotion et d’obligations médiatiques : « Quand on m’a dit que ce serait Ronaldinho qui me remettrait le prix… bien sûr, je le connaissais déjà, mais c’est une légende. C’était fantastique », a-t-il confié à TNT Sports Brasil. Il a ajouté que ce trophée restait « une affaire d’équipe », citant Luis Enrique, Luis Campos et le président du club pour souligner le rôle collectif dans sa réussite.
Ronaldinho, invité de prestige, a assuré le service nostalgie. L’ancien joueur de 45 ans, Ballon d’or 2005 sous les couleurs du FC Barcelone et passé par le PSG entre 2001 et 2003, a remis le trophée et poursuivi le cérémonial sur X en félicitant Dembélé et Aitana Bonmati. Le Brésilien a aussi salué Nasser Al-Khelaïfi, les supporters du PSG et a tapé sur l’épaule de Luis Enrique pour son titre de « meilleur entraîneur ». Ses louanges publiques ne datent pas d’hier : en avril, il qualifiait Dembélé de joueur au « style un peu brésilien », « déroutant », « souvent illisible » mais efficace, capable « de marquer beaucoup de buts ». Ces compliments sonnent comme un encouragement en forme de validation rétroactive — et comme une belle opération pour le folklore autour du prix.
Le tableau n’est pas dépourvu de références cérémonielles : l’an passé, Rodri avait reçu son trophée des mains de George Weah, unique Ballon d’or africain en 1995, rappelant que la tradition veut ses parrains. Dembélé, 28 ans, a joué le registre reconnaissance et remerciements. Ses mots ciblés vers l’encadrement technique et la direction du club n’étaient pas gratuits ; ils inscrivent son sacre dans un récit collectif plutôt que dans une épopée individuelle. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et donnent du relief au moment : 35 buts, 16 passes, un podium personnel et une mise en scène soignée.
Conclusion ? On a eu émotion, légende invitée, déclarations pro-PSG et une campagne de reconnaissance publique qui respecte la chronologie des événements rapportés. Le Ballon d’or 2025 restera dans la mémoire du joueur et dans celle des supporters qui ont, selon Ronaldinho, « joué un rôle essentiel dans cette quête européenne ». Reste à voir si le trophée pèsera sur le futur sportif ou seulement sur les plateaux télé. Pour l’heure, la cérémonie a fourni sa part d’images fortes et de belles formules. Le reste, le temps le dira.