Prime Video s’offre la NBA pour 11 ans et 76 milliards de dollars (64,7 Md€), contrat courant jusqu’en 2036. Pour la France, la promesse tient en chiffres : 86 matches de saison régulière pour les abonnés Prime, sans supplément, dont 29 en prime time (les rencontres de Londres et Berlin y figurent). La plateforme diffusera aussi la NBA Cup, l’intégralité du play-in, quasiment la moitié des play-offs, une finale de conférence chaque année et les finales NBA dans six des onze saisons du contrat — la prochaine étant prévue en 2026. La mise en marche commence le samedi 25 octobre à 1h30 avec Boston-New York Knicks, suivi de Minnesota-Los Angeles Lakers à 4h00. Réveil recommandé ou téléchargement des nuits blanches assuré.
Côté plateau, Prime a dévoilé son équipe française : Isabelle Yacoubou (championne d’Europe 2009, médaille d’argent aux JO 2012), Diandra Tchatchouang (bronze à Tokyo 2021) et Simon Darnauzan (ancien meneur passé par Bourg-en-Bresse et Besançon) seront consultants. Trois journalistes accompagneront le dispositif : Clément Halberstadt, Maximilien Le Liard et Benoît Daniel. Option utile : la diffusion proposera aussi de basculer sur les commentaires américains. Les émissions d’avant et d’après-match seront celles des États-Unis, sous-titrées en français, avec les consultants stars Blake Griffin, Steve Nash, Dirk Nowitzki et Dwyane Wade. Signalons que, pour l’instant, aucun magazine n’est prévu spécifiquement pour les autres marchés, dont la France.
Le dossier qui fâche reste la majorité du volume des rencontres : le mystère demeure sur la répartition complète des matchs. beIN Sports, diffuseur de la NBA en France depuis 2012, n’a pas encore paraphé de nouveau contrat, même si « la confiance est de mise » du côté du diffuseur franco‑qatarien, selon les informations disponibles. La chaîne pourrait aussi poursuivre NBA Extra, son émission la plus ancienne. Enfin, pour qui voudrait tout suivre sans attendre les choix de programmation, le NBA League Pass — distribué par Prime Video — est toujours proposé, à partir de 19,99 € par mois. Bilan sans fioritures : du spectacle assuré, souvent quand la majorité dort, de la VO sous‑titrée en vitrine, et des zones d’ombre pour le reste. Les supporters français vont jongler entre insomnie, choix de commentaires et patience administrative.