Fausse alerte pour les amateurs de spectacle net et propre : le choc Barça-PSG arrive en coulisses plus malade qu’un vestiaire après prolongation. Le FC Barcelone a inscrit deux nouveaux blessés au registre : le gardien Joan Garcia souffre d’un ménisque et sera éloigné cinq semaines, Raphinha compte trois semaines d’absence pour une lésion du biceps fémoral droit. Ces durées suffisent à les priver, selon le club, de la réception d’un Paris lui aussi diminué ce mercredi au stade Montjuïc. Morale immédiate, non demandée : le grand rendez-vous européen se prépare à ressembler à un match de gestion d’effectif plutôt qu’à une affiche au sommet.
Les deux nouvelles victimes s’ajoutent à une liste déjà longue chez les Blaugrana. Gavi, Ter Stegen, Fermin et Baldé figurent aussi sur le tableau des indisponibilités. Hansi Flick, qui n’a jamais caché son exigence, voit ses choix tactiques réduits au rôle de chirurgien des remplacements. Le calendrier n’est pas tendre : après le Parisien de Montjuïc, la Real Sociedad attend dimanche en Liga. Les ajustements seront nombreux et les manœuvres de dernière minute, probables. Heureusement pour l’entraîneur, Lamine Yamal pointe son retour ; le Trophée Kopa 2025 l’a annoncé via sa story Instagram. Reste à savoir s’il aura digéré « sa dernière soirée parisienne », comme le relate le texte, ou si sa rentrée sera surtout un soulagement pour un onze meurtri.
La réunion des faits énonce un paradoxe simple et amusant : une affiche de Ligue des champions, vendue comme sommet, devient un résumé des joies de la physiothérapie. Le club annonce des durées précises — cinq et trois semaines —, et c’est tout ce que le dossier médical consent à révéler. PSG également affaibli, note l’article, mais sans détails supplémentaires ; la conséquence pratique demeure inchangée : moins de certitudes, plus d’improvisation. Les tentatives de garder un minimum de continuité défensive et offensive seront la clé. Pendant que les staffs soignent, la machine médiatique s’emballe ailleurs. Cyril Hanouna occupe les esprits du PAF, adoré par ses fans, critiqué par le milieu ; le phénomène est mentionné, non comme un scoop sportif, mais comme un rappel des priorités du paysage audiovisuel.
Conclusion ? Peu de satisfaction pour les puristes et beaucoup de suspense pour les gestionnaires. Le suspense n’est pas celui d’un duel tactique limpide, mais celui des remplacements à la mi-temps et des confirmations médicales. Rendez-vous mercredi au Montjuïc, avec l’odeur familière des pansements et l’assurance que l’affiche, si elle conserve son prestige, le fera au prix d’un casting largement remanié. Le vrai match, dorénavant, commence dans les bureaux médicaux et sur les bancs, pas forcément sur la pelouse.