Loïs Boisson a officiellement fermé la boutique le temps d’un diagnostic. Abandonnée au troisième tour lundi à Pékin, la Française a confirmé qu’elle déclarait forfait pour le dernier WTA 1000 de la saison à Wuhan (du 6 au 12 octobre). Le message est sobre, livré via Instagram, preuve que la douleur n’empêche pas la communication soigneusement calibrée.
Les examens ont fait leur œuvre sans détour. « Les examens que j’ai passés après mon 3e tour à Pékin ont montré une déchirure au quadriceps gauche, par conséquent je ne pourrai pas participer au tournoi de Wuhan la semaine prochaine. Je vais tout faire au mieux pour pouvoir jouer encore des tournois en 2025 », a écrit la Française sur Instagram. Point de détails supplémentaires sur la gravité exacte, le calendrier précis de reprise ou les soins envisagés : rien qui dépasse la phrase d’usage et l’espoir poli pour la saison suivante. Le constat reste net et froid — une déchirure confirmée, et un retrait d’un WTA 1000 programmé la semaine suivante.
Le timing est piquant. Wuhan étant le dernier WTA 1000 de la saison, Boisson laisse filer une échéance majeure après un abandon à Pékin. Les deux faits s’alignent sans surprise mécanique : blessure diagnostiquée, tournoi manqué, message public pour arrêter les rumeurs. Reste que la vérité tient en quelques mots et une date, et qu’on aimerait parfois entendre autre chose qu’un vœu optimiste pour « jouer encore des tournois en 2025 ». Les fans ont droit à l’information essentielle ; le reste, pour l’instant, circule entre kinés, médecins et calendriers privés.
On conclura sans lyrisme : la saison immédiate prend un coup. Boisson a posé une limite claire — Wuhan out — et promis de se battre pour 2025. L’optimisme Instagram, cette belle habitude des temps modernes, fera le reste si le muscle coopère. Publié le vendredi 3 octobre 2025 à 10:18, le communiqué vaut ce qu’il vaut : factuel, économique, et légèrement frustrant pour qui voulait des nouvelles plus précises.